Le portique d'entrée du complexe de Djoser
La seule véritable porte du complexe (sur 15 en tout) telle qu'elle devait se trouver à l'époque de Djoser, resplendissante en calcaire blanc de Tourah et de nos jours.
L'entrée principale, un passage étroit d'un mètre (2 coudées) et long d'une dizaine de mètres environ, donnait accès à un long corridor. Les murs latéraux de celui-ci étaient ornés de vingt fausses colonnes fasciculées imitant des faisceaux de roseaux, disposées en saillie aux murs et hautes de 6,60 m. Il ne s'agit donc pas encore de véritables colonnes proprement dites, elles étaient insérées dans un muret qui les supportait. Peintes en rouge, les murs du corridor l'étaient en noir, comme pour mieux s'effacer. Entre ces murets, on avait créé dans l'espace des niches qui accueillaient chacune une statue du roi.
On ne voit plus la peinture sur les colonnes mais on en a retrouvé des traces.
Les colonnes représentent des faisceaux de roseaux, matériau traditionnellement utilisé à l'époque pour les constructions urbaines. Les plafonds des habitations de cette périodes étaient des poutres de bois brutes, non taillées. Elles aussi ont été reproduites dans la pierre et insérées dans l'architecture du complexe.
Les fausses poutres étaient insérées au-dessus des niches et dans le corridor, toutes perpendiculaires à la structure.
Sur la 1ère photo, on aperçoit des traces de peinture rouge.
Si sur les 15 portes du mur du complexe, une seule est réelle et ouvert, on a représenté la porte intérieure du corridor ouverte pour l'éternité, les gongs et les portes étant sculptés dans la pierre.
A la suite des vingt colonnes, un petit hall comprenait 4 colonnes doubles qui étaient placées perpendiculairement aux autres, et ensuite on entrait dans la cour principale.
Ce hall donnait sur une petite porte toujours ouverte et donnant accès libre à la cour.